Binaural
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Podcast original de fiction
crédits : 19 boulevard Bouillon
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Marguerite B.
En Angleterre il y a James Bond. En France, il y a Marguerite B. aussi efficace mais sans besoin de gadgets.
Suivez une femme aux aventures stupéfiantes, agent double au service...
de l’Art ! Marguerite bourlingue entre épreuves physiques et aventures rocambolesques, ouvertures de failles spatio-temporelles et rencontres avec les défunts.
Accompagnée de Hercule, elle est prête à tout pour poursuivre sa mission : sauver de l’oubli ou de l’incompréhension, artistes et lieux de patrimoine.
Pour la première saison, Marguerite se déplace à Nice sous couvert de son poste de bibliothécaire. Mais rien ne se passe comme prévu. Elle est embarquée dans un voyage réalistico-imaginaire, imprégné de la vie et de l’oeuvre de Sainte-Rita (1381-1457) et Yves Klein (1928-1962).
Avec ces trois là, c’est l’histoire d’une transformation matérielle et spirituelle. Une forme d’alchimie où l’on côtoie des saint-martyrs, des courants d’air et un chat bleu.
Écouter la saison 1 sur 🍏 Apple Podcast ou ci-dessous :
🖐️ Chères auditrices et chers auditeurs,
Ce podcast a été créé en « binaural », c'est-à-dire en 3D sonore spatialisé.
C'est une dentelle sonore immersive. 💎
Nous avons fabriqué cette série avec passion, patience et très méticuleusement.
Nous vous prions de ne SURTOUT PAS l'écouter ni dans votre voiture,
ni sur le haut-parleur de votre téléphone, ni votre chaîne hifi. ⛔
Cette expérience est conçue pour être écoutée au casque audio
ou avec des écouteurs.
Musicalement vôtre, 🎧
l'équipe de création du Bouillon.
Saison 1 : "Marguerite B. et les miracles bleus"
Épisode 1 : " TRANSMISSION "
« Marguerite. Vous avez l’enveloppe avec vous ? Surtout, ne l’ouvrez pas ».
C’est l’émeute dans le Vieux-Nice ! Marguerite et Hercule se réfugient dans l’église de l’Annonciation, aidés dans leur folle course, par une inconnue, qui leur confie une mystérieuse missive…
Épisode 2 : " INCARNATION "
« Moi, Marguerite de Nice, je suis votre porte-paix ».
L’esprit pacificateur de Sainte-Rita s’insuffle dans le corps de Marguerite qui stoppe miraculeusement les débordements de la manifestation. À la recherche de Hercule, elle entre dans une faille spatio-temporelle…
Épisode 3 : "ÉLÉVATION"
« Yves veut voir la présence de la chair s'imprimer sur ses toiles. Alors, à poil ! »
Marguerite atterrit au milieu d'une performance artistique de Yves Klein, en présence de ses collaboratrices nues. Elle est invitée à se déshabiller et à se joindre à eux… Mais c’est sans compter sur le tempérament de feu de notre agent double !
Épisode 4 : "LIBÉRATION"
« Hercule, mais tu voles ? »
Marguerite poursuit son voyage réalistico-imaginaire, imprégné de l’œuvre de Yves Klein, peintre des éléments et de l’espace. Son corps entre en lévitation et traverse un Eden libéré de toute pesanteur et pudeur. En road-trip au cœur de l’Immatériel, elle capte un appel d’une jeune femme, en quête de sens et d’altérité.
Les coulisses :
crédits : 19 boulevard Bouillon
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Scénario : Jossia Clément, Gaïdig Lemarié et Ilia Osokin
Réalisation : 19 boulevard Bouillon
Composition musicale : Ilia Osokin
Conseillère en histoire de l'art : Gaïdig Lemarié
Bruitage : 19 boulevard Bouillon
Équipe technique : 19 boulevard Bouillon
Voix : Jeannette Dubeaujard (Marguerite B.), accompagnée de Jossia Clément, Clarisse Debrabant, Julie Milone, Ilia Osokin, Élodie Tampon-Lajariette et Daniela Zone.
Partenaires :
L'église de l'Annonciation de Nice, le MAMAC - Musée D'Art Moderne et d'Art Contemporain de la ville de Nice , la librairie "Les parleuses" et la Ville de Nice.
Remerciemements :
Raphaël Debrabant, Lélia Decourt, Hélène Guenin, Julien Paulian, le Père Patrice Véraquin et La cie B.A.L.
Avec le soutien de la Ville de Nice et du MAMAC.
Durée d'écoute : 4 épisodes de 6 à 10 min chacun.
Tous publics
Création 2021
Partenaires :
Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice
Église de l'Annonciation - Sainte Rita
Glossaire du monde de Marguerite B.
Au cours de la saison 1, vous allez découvrir :
Hercule :
Acolyte de Marguerite, Hercule est un chat à forte stature. Avec son pelage de lion, il est capable de hauts faits pour sauver de l’oubli ou de l’incompréhension, les artistes et les lieux de patrimoine.
Sainte-Rita :
Rita Mancini nait le 22 mai 1381 dans le village de Roccaponera en Ombrie. Elle incarne la résistance à la violence et l’intolérance, dans un contexte de luttes intestines et de vendetta qui ont entrainé la mort de son mari et de ses deux fils. Elle aussi le symbole de l’espérance, parvenant malgré les nombreux obstacles, à intégrer le monastère des sœurs augustines pour pouvoir consacrer sa vie à Dieu. A Nice, dont le culte à Sainte-Rita a débuté en 1935, au sein de l’église de l’Annonciation, elle continue d’être la dépositaire des causes perdues et désespérées.
Le miracle de la rose :
Dans la vie et l’œuvre spirituelle de Sainte-Rita (1381-1457), la rose est le symbole de l’espérance. Au seuil de sa vie, qu’elle a entièrement consacré à l’amour de son prochain, Rita de Cascia fait éclore en plein hiver, dans son jardin natal, une rose éclatante et odorante.
Prière à Sainte-Rita :
D’origine niçoise, l'artiste Yves Klein (1928-1962) vénérait Sainte-Rita (1381-1457) dont le culte est célébré dans l’église de l’Annonciation. Il lui a même rendu visite à Cascia, dans l’Ombrie, où le corps de la sainte est conservé intact dans son monastère d’origine. Plusieurs années après la mort de Klein, les moniales ont découvert, par le plus grand des hasards, un ex voto fabriqué par l’artiste, contenant du pigment bleu et rose, des feuilles d’or, et une prière adressée à la sainte : « Protège toujours tout ce que j’ai créé pour que, même malgré moi, ce soit toujours de grande beauté ».
L’architecture de l’air :
Yves Klein rêvait d’une œuvre à la dimension du monde : immense, sans fin, immatérielle. En collaboration avec l’architecte Claude Parent, il conçoit ainsi, à la fin des années 1950, une ville utopique composée de murs d’eau, de fontaines de feu et de toits d’air. Libérés de toute frontière et pesanteur, ses habitants concourent à l’avènement d’une société nouvelle où la conscience de l’espace se veut permanente.
Les anthropométries :
Crées par Yves Klein en 1960, les « Anthropométries » font danser les corps nus, recouverts de peinture bleue, sur l’espace de la toile. Par cette empreinte, la chair périssable est ainsi transmuée en une trace pérenne qui ouvre sur les profondeurs de l’invisible et le mystère de l’Incarnation.
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